Qui suis-je?
De l'Artiste à la thérapeute...
Depuis l'enfance et pour des raisons intimes, j'ai été amenée à m'intéresser aux liens étroits entre la maladie, nos choix de vie et nos loyautés familiales. Personnellement, ces configurations psychologiques m'ont conduite à vivre une existence dédiée à l'enseignement et à l'art ! Cela m'a permis de vivre heureuse malgré les souffrances que tous nous rencontrons au cours d'une existence. Cependant, je sais que ma passion pour l'esprit humain me conduit aujourd'hui sur d'autres voies afin d'être tout à fait moi-même.
La petite dernière très attendue.
Issue de 2 lignées qui se sont réduites comme peau de chagrin (quelle expression ô combien parlante ici !), j'étais marquée par de nombreux questionnements dès mes premières années. Ainsi mon prénom qui révélait bien des grossesses endeuillées: Sylvie: "Si il vit, c'est qu'il n'est pas mort"...
Ou encore, ce grand père que ma mère adorait mais dont la mort précoce faisait l'objet d'infinis mystères et versions variées... Quelles hontes, quels dénis cela cachait-il ? Hélas pour ses descendants, tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime; tous les secrets, se recréent... Ces réalités familiales, au moment de mettre à mon tour des enfants au monde, m'ont poussées vers la psychogénéalogie. L'idée étant de briser ces transmissions, ces "fatalités"! Ma fille et mon fils vont bien, MERCI...
La bonne fille...
Longtemps, j'ai eu un demi-frère plus âgé. Issu d'un premier mariage malheureux, il incarnait aux yeux de notre mère, l'homme qui l'avait terrorisée au sortir de son adolescence. Ce premier mari, dont il n'était jamais question, marqua la personnalité de mon frère mais aussi nos "jeux de rôles". Il se glissa dans ce profil d'homme violent, obéissant aux non-dits maternels. Pour lui, une existence cumulant bien des échecs, des scénarios répétitifs, des addictions qui le conduisirent à une mort prématurée dans la solitude. Avec chagrin, j'y ai toujours vu un manque d'amour de soi terrible et source d'autodestruction.
Pour moi, j'étais née du "bon père, du bon mari" dans un contexte plus sécure. Je me suis donc aimablement placée dans la situation de la "gentille petite fille", à l'écoute des besoins de son entourage (sentez-vous apparaître la thérapeute ?) J'étais aimée SI je réussissais, Si je faisais plaisir, SI les adultes étaient fiers de moi (contrairement à mon pauvre frère.) J'ai également vécu selon les aspirations de ma chère maman qui aurait voulu être artiste ou enseignante... Ma chance fut que ses souhaits correspondaient à de vrais moteurs émotionnels chez moi, je m'y suis donc épanouie. J'ai eu la chance de pouvoir remettre du beau et du sens là où il pouvait y avoir chaos, ou impuissance, c'est là la source de la résilience...
Restait la peur de ne pas être à la hauteur, mal aimée et de finir rejetée, qu'importaient mes succès ou ma légitimité ! Ces doutes douloureux, ajoutés à des croyances familiales ont sabordés mes couples ou quelques réussites professionnelles. Au cours de ces trente années où j'ai accueilli des adultes en petits groupes autour de tableaux, j'ai écouté leurs confidences et remarqué souvent un manque d'estime "presque" handicapant. Leur perfectionnisme et leurs craintes excessives sont venus souvent toucher les miens. Combien d'efforts et de projets n'ont pu aboutir dans ma vie du fait de ces auto-sabotages ?
Consciente de ces failles j'ai travaillé, étudié, des décennies durant, pour acquérir des pratiques issues des techniques comportementales et de la psychogénéalogie qui m'ont apportées des réponses et un bien-être réel et durable. Aujourd'hui, je me propose de vous les partager certaine qu'elles vous apporteront la sérénité et la force que j'y ai trouvées.
Au plaisir de vous aider
Sylvie FORESTIER
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